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Le projet de recherche

ecomob c'est quoi ?

Ecomob, c’est la mise en commun de 3 disciplines scientifiques pour explorer l’impact de l’information CO2 sur le comportement de mobilité individuel

Quelles disciplines ?

EN MARKETING SOCIAL

Le marketing social désigne les actions de marketing et de communication visant à promouvoir des causes sociales, que ce soit à une échelle individuelle ou collective !

Les démarches de marketing social sont souvent alignées avec les trois dimensions du développement durable (La dimension environnementale, sociale et économique).

Dans une vision scientifique, les recherches dans ce domaine ont pour objectifs de comprendre les phénomènes sociaux et les comportements des individus en s’appuyant, en partie, sur la littérature en marketing.

Cette littérature porte plus précisément sur l’étude du comportement du consommateur responsable ainsi que sur la psychologie et la sociologie.

Dans le cadre d’Eco-Mob, notre travail de chercheur est de mieux comprendre ces phénomènes individuels et sociaux afin d’apporter notre aide aux organisations souhaitant augmenter la prise de conscience environnementale, en particulier en ce qui concerne la mobilité urbaine !

EN INFORMATIQUE

Les sciences du numérique participent au développement rapide du domaine de l’analyse du comportement de mobilité.

Les progrès récents dans le domaine du traitement de données et en particulier des  approches d’apprentissage automatique (machine learning), permettent de traiter des masses de données expérimentales hétérogènes, d’en tirer des régularités et de faire des prédictions qui alimentent en retour les études comportementales et la sélection des critères pertinents.

En particulier, dans le cadre d’une interaction dynamique entre un usager et un dispositif numérique avec lequel il interagit, des techniques d’apprentissage itératif (de type “reinforcement learning”-(Sutton, 1998; Mnih, 2015)) permettent d’adapter continument les interactions hommes/machines.

Couplées à des modèles de l’utilisateur, ces techniques peuvent mener à rendre le dispositif le plus en adéquation avec ses attentes, qu’elles soient ou non explicitement exprimées (Mondou, 2016).

EN SCIENCES COGNITIVES

Les neurosciences computationnelles permettent d’étudier la prise de décision sur la base d’une combinaison de trois mécanismes de calcul (l’intégration d’indices en faveur d’une décision, la compétition entre les cumuls relatifs à chaque décision et l’introduction de mécanismes non linéaires venant perturber ces processus) et sur des hypothèses relatives à leur implantation dans certains circuits cérébraux et/ou à travers certains neurotransmetteurs.

Ces travaux visent en particulier à mettre en lumière les indices relatifs à l’intégration de caractéristiques pertinentes ici comme l’intégration d’indices hétérogènes (comment comparer par exemple du temps perdu et des taux de CO2 ?), couvrant des échelles de temps différentes (une contrainte à accepter maintenant et un risque à prendre dans le futur) ou encore la combinaison de gains ou de pertes.

Les biais cognitifs induits par l’introduction d’un comportement de référence qu’il faudrait viser ou de préférences de l’usager qui seraient mises en avant sont également étudiés, en particulier pour mieux comprendre les conditions d’un compromis.

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